Une semaine de randonnée un peu intense car les dénivellés dans le Verdon sont souvent très importants, en avril 2024
44,6km, +3056m/-3253m
Article publié en avril 2025
Une semaine de randonnée un peu intense car les dénivellés dans le Verdon sont souvent très importants, en avril 2024
44,6km, +3056m/-3253m
Article publié en avril 2025
4km +592m/-587m
Boucle 3/5
Après s’être installé dans notre location, nos hôtes Danielle et Roland, nous indique une petite randonnée incontournable. Il s’agit de rejoindre la Roc au Serre et la chapelle Notre-Dame du Roc qui surplombe Castellane. Le ciel étant un peu bouché et la météo incertaine, nous décidons de partir.
Le chemin s’élève rapidement, nous atteignons les jardins de la Tour où sont exposés quelques œuvres d’art et la tour Pentagonale qui faisait partie des fortifications de la ville. La pente est raide jusqu’à la chapelle, mais cela valait l’effort, le point de vue sur la ville et sur la vallée est magnifique.
La suite de la randonnée se déroule sans trop d’effort, après un petit tour sur le site archéologique de Petra Castellana, la descente est plus douce que la montée. Le chemin débouche au rond-point à l’entrée de Castellane, malheureusement, la maison des produits régionaux est fermée. Nous aurons l’occasion de repasser.
Pour une mise en jambe, c’est plutôt réussi, presque 600m de dénivelé positif, comment seront les randonnées des prochains jours ? 😊
10,7km +694m/-702m
Boucle 3/5
Sur les conseils de Roland, ancien pompier de Castelane et qui connait bien la région pour avoir secouru grand nombre de personnes, nous avons opté pour la randonnée du belvédère de Rancoumas, qui surplombe les gorges du Verdon et le chemin de Blanc-Martel, prévu dans la semaine.
Le départ de la randonnée se fait du parking Samson, en dessous du point Sublime. Le chemin descend vers le Verdon, que nous franchissons sur le très beau pont de Tusset. Après avoir longé un peu le Verdon, la pente augmente rapidement. Sur les indications de Roland, nous empruntons un autre chemin, un peu plus direct et qui longe la falaise.
Le belvédère offre un superbe point de vue sur les gorges du Verdon. Nous observons aussi le majestueux vol des nombreux vautours qui vivent sur les parois des falaises. Seuls, nous restons un long moment à observer, nous sommes délogés par un petit groupe de randonneurs un peu bruyant qui s’installe sur le belvédère pour pique-niquer en occupant toute la place. Tant pis pour les autres randonneurs ☹️
Pour prolonger un peu la randonnée, nous continuons jusqu’à la bergerie de Entreverges, après une petite pause, nous repartons par un autre chemin. Une fois arrivé au parking, nous posons nos sacs à dos pour rejoindre le point sublime et sa magnifique vue sur le début des gorges du Verdon. Quand on pense qu’un barrage hydraulique a failli être construit sur ce site.
Sur le chemin du retour, nous faisons une halte au pont de Carajuan qui offre un paysage un peu surprenant. A cet endroit qui marque la confluence du Jabron et du Verdon, la vallée s’élargit.
9km +481m/-480m
Boucle 3/5
4km +85m/-81m
Aller-Retour 1/5
Sur les conseils de Roland, nous avons choisi comme randonnée du jour les Cadières de Brandis. Il s’agit d’une curiosité géologique constituée de blocs rocheux en forme de chaise pour géants, d’où le nom de Cadières, chaises en occitan. Roland nous a prévenu de faire attention.
Depuis départ du col des Lèques, le chemin monte dans une forêt de pins sur une piste forestière avant de basculer sur l’autre versant de la colline plus aride. Nous retrouvons la forêt de pins. Effectivement le site est magnifique, nous suivons la falaise de long en large pour en profiter au maximum.
Attention, la descente est assez raide par endroit. Après un chaos de rocher, le chemin passe sous un tunnel naturel, avant de retrouver la forêt de pins. Nous retrouvons la piste forestière, puis le parking.
Pour allonger un peu la sortie, nous enchainons avec une sortie plus familiale, les siréniens. Il s’agit de fossile de mammifères, des ancêtres des Lamentins, qui vivaient dans des mers chaudes et peu profondes, il y a 30 millions d’années.
La randonnée est facile, pas de difficulté particulière, sauf l’absence de marquage. Les fossiles facilement identifiables sont protégés par des vitres. Nous essayions de reconnaitre les « mains », les cranes, les cotes des mammifères, des panneaux explicatifs nous aident bien😊
3,1km +80m/-91m
Aller-Retour 1/5
Il est prévu de la pluie, nous décidons donc de ne pas partir pour une grande randonnée. Nos hôtes nous proposent d’aller voir le hameau de Ville Demandolx, un petit village abandonné au-dessus du lac de Castillon. Nous longeons le lac sur une belle petite route, à qui la météo ne rend pas hommage.
Sur la route qui monte, il faut se garer sur le parking dans un virage en épingle, le hameau se rejoint par une piste. Le hameau est constitué de quelques maisons et de la tour du château qui protégeait la vallée. Sur les conseils de Roland, nous avons continué jusqu’à la chapelle Notre-Dame de la Conches. Sur le retour, nous croisons des familles qui profitent des éclaircies pour se promener.
Nous décidons de faire le tour du lac en voiture, nous faisons une étape à Saint-Julien-Du-Verdon, puis à Saint-André-Les-Alpes. Pause obligatoire 😊, pour aller voir un potier, qui expose dans la maison des produits régionaux de Castellane.
Deuxième journée de pluie, nous nous dirigeons vers le lac de Sainte-Croix en suivant la route des belvédères qui surplombent les gorges du Verdon. Certains points de vue s’offrent à nous entre les nuages. Toujours aussi beau.
En arrivant sur le lac, la vue est complètement bouchée, nous allons directement à Moustiers-Sainte-Marie. L’avantage avec cette météo, c’est qu’il n’y a pas trop de monde 😊
Après le tour de la ville, nous nous dirigeons vers la chapelle Notre-Dame-de-Beauvoir, le long du chemin nous cherchons l’étoile suspendue évoquée par Rolland. Nous avons fini par la trouver en levant bien les yeux. Après, la chapelle, nous empruntons le chemin vers la grotte Sainte-Madeleine, puis redescendons vers le village.
13,8km +1124m/-1312m
En Ligne 4/5
Enfin, une des deux randonnées emblématiques du Verdon, la deuxième, le chemin de l’Imbut, est fermée suite à des éboulements. Le chemin Blanc-Martel est une randonnée en ligne qui remonte le cours du Verdon. Il y a un peu d’organisation à prévoir. Nous avons choisi de déposer la voiture au parking Samson et de prendre le bus depuis le point sublime jusqu’à La Palud-Sur-Verdon, puis de prendre le bus jusqu’au chalet de la Maline. A l’arrêt de bus du point sublime, une voiture s’arrête pour nous prendre en stop jusqu’à la Palud. C’est un père de famille belge avec ses deux garçons qui partent faire le Blanc-Martel. A la Palud-sur-Verdon, nous montons dans le bus en direction du chalet. La route est impressionnante depuis un bus.
Au chalet, nous ne nous pressons pas et laissons partir tout le monde, en majorité, ils doivent prendre le bus de 16h30 au point Sublime, ce qui oblige à ne pas trop trainer en chemin. Assez rapidement, nous sommes quasiment seul sur le chemin. La descente jusqu’au Verdon est assez rapide, dans l’autre sens, cela serait une autre histoire.
Nous apercevons, à travers les arbres, la passerelle de l’Estrellier qui est un des points de départ du chemin de l’Imbut. Nous profitons d’une petite plage de galet pour admirer le magnifique paysage. Plus nous avançons et moins il y a de monde, nous avons les gorges du Verdon rien que pour nous 😊
A la Mescla, mélange en provençal, point de confluence entre le Verdon et l’Artuby, les eaux créent un tourbillon, bien visible, avec la différence de couleur entre les deux rivières. Nous profitons du site pour pique-niquer. Finalement, nous ne sommes pas seuls dans les gorges du Verdon 😊 Pour bien digérer, nous affrontons la difficulté des gorges : la brèche Imbert. Il s’agit d’un éperon rocheux qui s’avance et qui impossible de contourner, après une montée raide d’environ 150 mètres, nous arrivons sur l’escalier métallique qui permet de redescende jusqu’au Verdon. L’escalier a été réaménagé en 2013, des paliers un peu plus grands ont été installé pour permettre aux randonneurs de se croiser.
Depuis le haut, la vue est impressionnante, si vous n‘aimez pas le vide, je vous déconseille. Après une ou deux photos rapides, car il y a du monde, nous commençons la descente. Nous devons faire des pauses sur les paliers pour laisser passer les personnes qui remontent, car beaucoup de personnes font l’aller-retour depuis le chalet de la Maline. Il y a un embouteillage, une personne fait descendre son chien qui n’est pas rassuré par la pente de l’escalier, proche de celle d’une échelle. C’est de la maltraitance, pour rappel les chiens sont interdits sur le chemin.
On enchaine avec une petite montée jusqu’au Beaume aux chiens avant de redescendre assez rapidement jusqu’au Verdon. Ensuite il s’agit d’un faux-plat montant qui offre une belle vue sur les falaises. Les vautours qui tournent au-dessus de nos têtes n’est pas des plus rassurants 😊Ils prennent les vents ascendants pour gagner de l’altitude.
Nous atteignons un premier tunnel – le tunnel de Trescaïre, qui a été creusé, lors des études pour installer un barrage hydroélectrique. Ce premier tunnel est long d’environ 100 mètres, une lampe torche peut être utile pour éviter les flaques d’eau, les cailloux et les anciens rails. C’est une mise en bouche pour le passage des tunnels. Rapidement après la sortie, le deuxième tunnel, le tunnel du Baou, long de 670 mètres, se présente à nous. Ce tunnel est courbe, en entrant, on ne voit pas la sortie. Au bout de quelques centaines de mètres, une percée découpée dans la roche apporte un peu de lumière et nous permet d’accéder à la Baume-aux-Pigeons.
En sortant du tunnel, c’est presque la fin de la randonnée, il nous reste à franchir le Baou et à remonter jusqu’au parking.
Nous repartons en faisant un détour par la route des belvédères pour revoir le parcours de la journée depuis le haut des falaises. Lors d’un arrêt, nous apercevons un chamois à quelques mètres de nous.Cette magnifique randonnée mérite sa réputation. Les paysages sont magnifiques, même si elle n’a pas de grosse difficulté technique, elle est assez éprouvante.
C’est notre dernier jour dans le Verdon, nous consacrons une partie de la matinée à faire le ménage et à tout ranger dans la location. Nous laissons l’endroit aussi propre qu’à notre arrivée.
Nous partons vers le Lubéron pour notre deuxième semaine de vacances. Nous traversons le plateau de Valensole, malgré le fait que ce ne soit pas encore la saison de la lavande, c’est magnifique. Nous pique-niquons au bord d’un champ coloré par les coquelicots, le colza avec les Alpes enneigées en fond.