8 jours dans le sud algérien autour du massif du Hoggar, en avril 2009
Article publié en mai 2009
8 jours dans le sud algérien autour du massif du Hoggar, en avril 2009
Article publié en mai 2009
A l'origine, je devais partir en randonnée dans les îles Eoliennes, au large de l'Italie, pour une semaine de découverte des volcans. Faute de participant, le voyage a été annulé, ne pouvant pas décaler mes vacances, il m'a fallu trouver une autre destination. Des amis, avec qui je devais partir aux Eoliennes, ont pu décaler leurs vacances et partir à la découverte du Hoggar. Pour moi, il s'agissait d'un vieux rêve qui n'a plus qu'à devenir réalité. La date du départ me laisse le temps de m'inscrire et d'effectuer les démarches pour le visa.
En région parisienne, l'obtention du visa s'effectue auprès du consulat à Ivry-sur-Seine, une première fois pour déposer le dossier. J'ai déjà un pied en Algérie, le consulat est à l'image du pays, les Algériens eux-mêmes le disent. Une semaine plus tard, je retourne chercher mon passeport avec le précieux visa. Le consulat fait partie du dépaysement.
Le jour J, rendez-vous à Orly, en soirée, pour un vol direct pour Tamanrasset, la capitale du Sud algérien. A côté de moi, un couple s'occupe avec sudoku et mots fléchés, nous sommes, en fait, dans le même groupe. De l'autre côté de l'allée, un couple avec leur fille adolescente, qui sms à tout-va, jusqu'au moment où l'avion roule sur la piste d'envol. Alors que les consignes de sécurité, quelques minutes plus tôt ont clairement indiqué qu'il fallait éteindre son portable.
A Tamanrasset, après les contrôles, les tamponnages de passeport toujours avec le sourire, je suis accueilli par Medhi-Mohamed qui m'envoie un peu plus loin dans la salle d'arrivée, point de ralliement du groupe. A part Mohamed, le chef guide, et Nathalie-Aïcha sa femme, arrivée aujourd'hui de France pour deux semaines de vacances, personne d'autre du groupe, apparemment toujours bloqué par la paperasserie. Petit à petit, le groupe se constitue, mes voisins d'avion, dont le couple avec leur fille qui smsait.
Le groupe enfin réuni, Mohamed nous amènent à notre hôtel pour une nuit de repos avant que les choses sérieuses démarrent le lendemain.
Dans la salle du petit déjeuner de l'hôtel, des objets Touaregs sont exposés, entre autres, une magnifique selle de dromadaire. Après le petit-déjeuner, nous embarquons dans des 4x4, direction le sud vers le plateau du Hoggar. Nous quittons Tamanrasset en traversant une zone qui aurait presque pu être la décharge publique, s'il ne s'agissait seulement de l'accumulation, par le vent, de très nombreux sacs plastiques qui s'accrochent aux arbres, les couvrant des feuilles qui leur font défaut.
Nous suivons une piste qui nous permet de découvrir notre univers des prochains jours. Dans les rochers qui bordent la piste, des animaux se languissent à l'ombre, Medhi et Essaoud, nos accompagnateurs, nous disent que ces animaux sont des marmottes, le soir auprès du feu, nous apprendrons que ce sont des damans. Nous faisons une pause pour les premières photos du Hoggar - mélange de rocher et de sable, à côté des véhicules, un cercle de pierre marque les traces d'une ancienne tombe touareg. Quelques kilomètres plus loin, trois acacias marquent l'aire de pique-nique, le temps que l'équipe prépare le repas et mette la table, nous partons avec Medhi, notre guide de marche, à l'ascension d'une grande dune qui domine le paysage. Le temps de redescendre, le repas est prêt, la table est mise, quelle synchro.
Après une sieste à l'ombre, nous repartons à bord des voitures, en direction de la réserve naturelle d'El Ghessour. A pied nous nous dirigeons vers une grotte, où nous découvrons des gravures rupestres. Bœufs, girafes, autruches constituent ce bestiaire. Medhi nous montre un creux dans le sol, ce trou servait de pilon. Nous repartons à pied, pour une marche qui nous amènera au bivouac de la nuit. A l'abri d'un rocher, les premières peintures rupestres du séjour, seules les couleurs blanches et rouges ont subsisté jusqu'à notre époque.
Nous traversons un plateau caillouteux de grès noir, augmentant la chaleur ambiante. Au loin nous pouvons voir des aiguilles de grès qui surplombent le plateau et point de repère pour le bivouac du soir.
En descendant du plateau, nous retrouvons du sable et notre bivouac pour la nuit. Après avoir choisi sa place, certains montent une tente pour la nuit, d'autres posent juste le matelas à même le sable. Première soirée autour du feu, chacun se présente un peu. Lauren, l'adolescente reine du SMS, est étudiante en piano, elle n'est pas complètement en vacances elle pianote constamment sur son téléphone. Essaoud est le grand fils de Mohamed, il est étudiant à Alger, il vient passer ses vacances avec nous, pour découvrir le métier de guide, probablement le futur patron de la société d'accompagnateur de son père.
La nuit fût un peu fraîche, la tente aurait pu être une bonne idée, mais cela aurait été dommage de ne pas profiter des milliers d'étoile et de la pleine lune qui illuminaient la nuit.
Au petit matin, un petit groupe de dromadaire nous guettent au loin. Mohamed leur donne une bassine d'eau, mais seuls les dromadaires domestiques approchent, les sauvages restent au loin. Tous sont très maigres, en manque d'eau et de fourrage. Mohamed essaye d'en attraper un pour les amener à une guelta où ils pourraient s'abreuver. Une corde, un petit nœud coulant, et un des dromadaires est capturé. Néanmoins bien que domestique, il s'échappe. Une course poursuite entre 4x4 et dromadaires s'engagent, car il est impératif de retirer la corde qui entrave la langue du dromadaire, cela le conduirait à mort certaine. Tels les dessins animés, nous apercevons au loin, la poursuite : les dromadaires, le 4x4 dans un sens, quelques minutes plus tard, les mêmes dans l'autre sens. Et à chaque fois, le nuage de poussière qui va bien.
Nous partons à pied sur le plateau derrière le camp. Au programme de la matinée, plateau rocheux, aiguilles rocheuses et cheminées de fée, c'est un dépaysement complet. Nous recherchons une représentation dans chaque rocher, l'éléphant est l'animal le plus représenté. Au détour d'un rocher, nous découvrons une guelta, un point d'eau de pluie. Sur l'eau flotte un aigle mort, Mohamed décide de le récupérer avant que l'eau soit polluée par la charogne. Dans le désert, l'eau est précieuse et indispensable, tout doit être fait pour la conserver.
Medhi nous montre des peintures rupestres, encore une fois un bestiaire de savane. Nous retrouvons toute l'équipe des accompagnateurs pour le déjeuner. Nous sommes installés dans une grotte en plein courant d'air, idéal avec la chaleur qui règne. Au menu, salade de pâtes, crudités, fruits, bref le bonheur.
Après la sieste, nous repartons à pied, dans l'après-midi, nous progressons vers un château, des aiguilles rocheuses, parsemées de dune. L'érosion a sculpté une magnifique arche l'arche du baiser que nous contournons, pour découvrir le paysage carte postale du Hoggar, le sable qui vient lécher les aiguilles de grès noir. Nous montons et descendons les pentes raides des dunes. Au sommet d'une dune, nous apercevons au loin, le camp organisé autour des voitures. Du camp, nous voyons une voiture qui s'arrête au pied de la grande dune que nous avons descendue en courant, un des passagers escalade la dune, une fois au sommet, il descend la dune sur une planche de surf.
Lors du dîner, un fennec nous rend visite, et comme tout visiteur, il a droit à son assiette : un peu de viande et de l'eau. Malgré, l'absence d’un piano pour Lauren, c'est une soirée musique, avec l'Orchestre Bidons et danse avec Essaoud et Hocine qui mettent l'ambiance.
Départ de bonne heure, car ce matin, nous partons à pied depuis le campement et nous devons traverser un champ de dune. En ce début d'étape, nous devons sortir du château. Pour cela il faut franchir les grandes dunes présentes à l'intérieur du château. Les pentes des dunes sont plutôt raides, c'est une succession de montée et de descente, autour de chaque aiguille il y a un creux dans la dune, comme pour la neige autour des sapins. Après une demi-heure de marche, nous sortons enfin du château, la chaleur commence à être suffocante. Et maintenant, que nous arrivons sur le champ de dune, il n'y a plus d'ombre. Le groupe s'étire et s'étale, chacun marchant à son rythme, ou stoppant pour prendre une photo.
Le château avec ses gros rochers a fait place à une succession de champignons, des rochers noirs arrondis qui dépassent du sable. Tous les clichés du désert sont visibles, les arbres morts, le soleil implacable, les ondulations du sable et bien évidemment la chaleur.
A notre point d'arrivée, il y a la maison - un ensemble de rocher, certes un peu éventrée, mais deux pièces sont visibles, avec les portes communicantes et les fenêtres. Un peu plus, loin une tortue émerge du sable. Nous prenons les véhicules pour un court transfert. Nous nous arrêtons pour prendre en photo l'éléphant qui marque l'entrée de la Vallée des Bouddhas, lieu du pique-nique. Nous nous installons à l'ombre de la falaise. Même si l'ombre n'est pas très importante. Elle arrive.
Encore une fois, des grands plateaux de crudités, excellent par cette chaleur, mon thermomètre de poche indique 36,5°C à l'ombre. Après le déjeuner, longue sieste, nous repartirons en fin d'après-midi, l'étape étant courte. Un moula-moula, un oiseau, vient déranger notre sieste.
17h, nous repartons, la chaleur est un peu tombée, enfin tout est relatif. Nous traversons la Vallée des Bouddhas, une première petite halte pour voir des gravures rupestres - des vaches, des girafes, puis derrière un petit acacia, une deuxième halte pour voir d'autres gravures - des girafes, des lions, des éléphants, il est difficile d'imaginer cette faune dans ce lieu. Nous gravissons un château, le lieu du bivouac étant de l'autre côté. Arrivé en haut, Medhi nous stoppe, il a aperçu au loin des gazelles, nous tentons une approche discrète. Côté discrétion c'est raté, elles ont fui. Juste avant de franchir une dune, nous avons le temps de les prendre en photo. Le sable de ce château est plus coloré, tendant vers le rose saumon. Encore une fois, une magnifique étape.
Ce soir grand luxe, nous avons le droit de prendre une douche. Lors du dîner, nous sommes rejoints par une habituée du désert, amie de Mohamed. Elle vient très périodiquement dans le désert.
Après le dîner, nous partons tous - le groupe, les accompagnateurs, les cuisiniers, les chauffeurs, à l'ascension d'une grande dune. Au sommet, je prends une photo du groupe, je le découvrirais le lendemain, que c'est la dernière photo de mon appareil, il n'a pas supporté le sable. Ensuite, nous redescendons, côté Vallée des Bouddhas, la dune en glissant, pour la faire chanter. Cela fonctionne. Retour au campement par un chemin plus direct que cette après-midi.
Après le petit-déjeuner, départ à pied, histoire de se dégourdir les jambes avant le transfert en 4x4. Près d'un rocher, Medhi s'arrête car il a aperçu un lézard bleu, les véhicules s'arrêtent aussi, et avec une barre à mine, Medhi et les autres essayent de déloger le lézard. Alors qu'au pied du rocher, un serpent essaye de se prélasser, je dis bien essaye, car avec un groupe de personnes qui cherche un lézard, pas facile de dormir. Et c'est là, en voulant prendre une photo que mon appareil est resté bloqué par le sable. En fait la veille lors de la descente de la dune pour la faire chanter, du sable est rentré dans ma poche et dans la sacoche de protection de l'appareil. Et je n'ai pas vérifié avant d'utiliser l'appareil. Tant pis, plus de photo jusqu'à la fin du séjour, je profiterai pleinement des paysages. Mes compagnons de voyages m'enverront leurs photos.
Nous embarquons dans nos véhicules pour traverser, à pleine vitesse, une grande plaine. La platitude du terrain est seulement perturbée par quelques montagnes au loin et par quelques cailloux de-ci de-là. Les différents chauffeurs font la course entre eux, mais sans jamais dépasser la voiture de Mohamed, le chef.
Au milieu du nulle part, Mohamed s'arrête pour laisser sa place de chauffeur à Lauren qui n'avait jamais conduit une voiture. C'est le coin idéal pour débuter, aucun risque de rencontrer un autre véhicule. Après quelques kilomètres, Mohamed reprend sa place. Nous nous arrêtons aux premières dunes afin de prendre la photo du groupe. Après plus d'une heure de route, nous avons parcouru plus de 100 km. Les Touaregs avec leurs chameaux ne traversent pas cette plaine, ils la contournent, car il n'y a aucun pâturage pour les dromadaires. Ceux-ci peuvent rester de nombreux jours sans boire, mais pas sans manger.
Petit à petit, la végétation apparaît, nous sommes arrivés dans l'oued Tin Tarabin, ce qui signifie que parfois de l'eau coule, à l’œil nu, le terrain parait complément plat. Depuis le véhicule, j'aperçois un gros lézard, qui s'enfuit, nous tentons de le rechercher en vain. Nous faisons une pause photo à la dalle bleue, il s'agit d'une dalle de basalte qui affleure au fond de l'oued. De nombreuses gravures ont été faites sur cette dalle, dont un magnifique rhinocéros, que je m'empresse de croquer sur une feuille, à défaut d'appareil photo, je reviens aux anciennes pratiques. Un bestiaire complet est visible, et pour la première fois, quelques gravures abstraites.
Nous déjeunons quelques kilomètres plus loin, à Tirsi, lieu très touristique. Nous faisons un tour au milieu des champignons rocheux et des moutons, c'est suivant l'imagination de chacun. Pendant que le repas se prépare, nous nous installons à l'ombre d'un rocher.
Le soir, nous bivouaquons dans un magnifique endroit.
Une fois tout le monde couché, Jean-Marie recherche Lauren qui a disparue. Nous la cherchons alentours, sans trop s'éloigner, il serait dommage de se perdre aussi dans cette nuit noire. Plus d'une heure après, elle réapparaît, en fait, elle était partie avec Medhi à la recherche de trace de fennec, et personne ne c'était aperçu de la disparition de Medhi. Rien de grave, nous pouvons nous rendormir sur nos deux oreilles et profiter encore une fois du magnifique ciel étoilé.
Au petit matin, nous partons pour les aiguilles de Tin Afaza. Après un bout de chemin à pied, nous embarquons dans les véhicules, pour nous diriger vers une petite vallée où chaque surplomb est décoré de gravures ou de peintures rupestres. Malheureusement, elles ne sont pas préservées, ni même étudiées, les chercheurs se concentrent sur la région du tassili N'Adjer, qui parait-il possède un patrimoine bien plus riche en gravure. Mohamed et son équipe en découvrent régulièrement dans le Hoggar. Mohamed a servi de guide à Théodore Monod lors de ses voyages dans la région.
Après un transfert en voiture, nous repartons à pied, nous suivons un oued. Au détour d'un rocher, Medhi nous fait découvrir de superbes gravures, plusieurs éléphants, et beaucoup de gravures abstraites, des formes géométriques. Nous bivouaquons à l'ombre d'un acacia, dans la vallée de Youf Ahakit. Pendant la sieste, certains en déambulant alentours aperçoivent un gros serpent, apparemment une vipère des sables. Dans les rochers qui nous entourent, nous pouvons apercevoir des damans qui font la sieste.
Nous repartons en 4x4 vers Imbroum pour le camp de la nuit. Encore une fois, un magnifique lieu surplombant la région. Pendant que nous allons découvrir à pied de superbes peintures rupestres cachées dans les rochers derrière le camp, Mohamed part en voiture récupérer ses réserves de gasoil et d'eau disséminées alentours. Comme c'est la fin de la saison, ces réserves ne serviront plus cette année. Nous rentrons au camp à pied, en passant par une dune qui nous permet d'observer le coucher de soleil.
Lors du transfert en voiture, nous nous faisons une pause pour escalader une dune de sable noir. En fait, seule la couche de sable superficielle est de couleur noire, donnant sa couleur à la dune. Dans l'après-midi, nous nous arrêtons dans un village touareg, nous sommes invités à boire le thé dans une hutte, les femmes nous présentent leur artisanat : bracelet, divers sacs, etc. Mohamed nous indique que le prix est un peu plus élevé qu'à Tamanrasset, mais il n'y a pas d'intermédiaire, les bénéfices sont pour le village. Nous achetons quelques articles de bonnes factures et forts sympathiques pour offrir à quelqu'un(e). Nous donnons, aussi, des médicaments : aspirine, paracétamol, qui manquent dans le désert.
Nous repartons pour Tamekrest, à quelques kilomètres du village. Le site est réputé pour ses cascades. Hé, oui ! Il y a des cascades dans le désert. En fait, l'eau souterraine de l'oued au-dessus, resurgit sur une couche de basalte pour créer un ensemble de bassins reliés entre eux par un filet d'eau ou par une cascade. Nous en profitons pour nous baigner, mais la différence de température entre l'eau et l'air ambiant, donne l'impression d'une eau relativement fraîche, presque trop. Un comble dans le désert.
Nous repartons à pied vers le bivouac, situé à mi-chemin entre le village et les cascades, cela permet de se sécher de la baignade. Le camp est installé sur les berges de l'oued, sait-on jamais s'il pleuvait. Il est assez difficile de trouver une place pour poser le matelas entre les cailloux, les buissons, etc. C'est notre dernière nuit dans le désert. Demain, nous rentrons à Tamanrasset.
Ce matin, nous partons pour une balade en aller-retour dans l'oued qui surplombe les cascades. En haut des cascades, nous traversons une grande zone de roseau, signe que l'eau est présente, mais aucune trace en surface. Les roseaux font place aux acacias qui poussent sur les rives de l'oued. Des ânes et des dromadaires paissent tranquillement dans les pâturages qui bordent l'oued. Nous récupérons les véhicules aux pieds des cascades. Sur le chemin de retour vers Tamanrasset, nous faisons une halte dans un village de Touaregs sédentarisés, pour cela le gouvernement met à leur disposition des bâtiments en ciment. Malheureusement, ces constructions ne sont pas adaptées au climat, alors à côté des bâtiments en béton, les cases traditionnelles ont trouvé leur place.
Nous arrivons de bonne heure à Tamanrasset, après une douche, nous partons pour une visite de la ville accompagné de Bilal. Nous achetons de la confiture de figues dans une épicerie. Cette confiture faisait partie du menu de tous nos petits déjeuners. Après nous allons visiter le marché des artisans d'art, de magnifiques pièces ornent les vitrines. Ensuite, une visite du souk pour acheter les derniers cadeaux et souvenirs à ramener. Un Algérien assez âgé souhaite acheter Lauren à ses parents, il va la suivre pendant un long moment. Quand Bilal lui demande de partir, une petite bagarre explose, Jacques du haut de 1m90 et de sa carrure de rugbyman s'interpose. Bilal a pris un coup à la lèvre. Et l'homme âgé repart, pour déclencher une bagarre un peu plus loin, apparemment il serait sous l'emprise de la drogue qui fait des ravages dans la ville.
Ce soir nous dînons au restaurant. Puis une dernière nuit en Algérie avant de rentrer en France. A l'aéroport nous croisons Essaoud qui rentre à Alger pour reprendre ses études, c'est la fin des vacances scolaires.
Un grand merci à l'équipe locale : Kassem, Hocine, Sliman, nos chauffeurs, Ahmed, Bilal, nos cuisiniers, Essaoud, Medhi, nos guides de marche et bien sûr Mohamed et Nathaïcha pour leur gentillesse, leur constante bonne humeur, leur envie de nous faire découvrir leur pays.