8 jours de randonnée à la découverte de la Réunion en mai 2005
Article publié en juin 2005
8 jours de randonnée à la découverte de la Réunion en mai 2005
Article publié en juin 2005
Départ pour Orly, en compagnie d'Agnès qui est arrivée la veille. Sur place, nous retrouvons Pascal, encore une fois notre guide. Nous nous mettons en quête du reste du groupe.
Rien à signaler durant le vol, programme habituel : repas, film et barricades.
Arrêt à Lisbonne pour changer d'avion, les heures d'attente sont utilisées aux barricades, et lecture.
Atterrissage à Funchal, sur l'aéroport qui est impressionnant, car construit sur la mer.
Transfert à notre hôtel à Machico. Premières images de l'île, des routes dans tous les sens, des tunnels partout, et des maisons construites sur toutes les collines alentours.
Nous retrouvons, pour dîner, les deux derniers membres du groupe arrivés la veille à Madère.
Première journée de randonnée, destination Ponta-de-Sao-Lourenço, la pointe la plus à l'Est de l'île. Cette partie de l'île est volcanique. Des formations de basalte sont visibles, surtout sur les falaises. Il y a peu de végétation, ou une végétation rase, tel que les fleurs de glace.
Transfert à Porto-da-Cruz, un petit village au bord de la mer, coincé entre les pitons rocheux, dont le Piton des Aigles. Nous passons le peu temps de libre à se promener dans le village. L'attraction, pour nous, est l'usine de fabrication du rhum.
L'hôtel est au bord de la mer. Pascal et moi, héritons d'une suite.
Avant d'aller dîner, Pascal nous invite à déguster une puncha, la boisson locale, à base de rhum, de sucre de canne, d'orange et de citron. Excellent.
Aujourd'hui c'est notre première levada madérienne : la célèbre Levada des Mimosas.
Une levada est un chenal, qui amène l'eau d'une région humide vers une région sèche, en suivant les courbes de niveau de la région traversée. Sur cette île montagneuse, il est possible d'imaginer le travail colossal qu'il a fallu à la population pour creuser la levada. Des kilomètres de canaux courent sur l'île.
Les collines le long des levadas sont en terrasses pour permettre d'aménager des jardins ou des champs. Dans certains d'entre eux, il y a une petite cabane qui sert d'étable à une vache, parfois la petite cabane a été agrandie et devient une petite maison. Des villages ont été aménagés le long des levadas qui permettent aussi d'avoir l'eau courante.
Après une longue étape de long de levada, nous arrivons sur la côte Nord de l'île. En suivant le chemin, nous apercevons, au loin dans la brume, la Ponta-de-Sao-Lourenço, étape de la veille.
Nous suivons le chemin qui descend le long de falaise, jusqu'à la mer que nous longeons jusqu'à Porto-da-Cruz, où nous retrouvons notre hôtel.
Aujourd’hui au programme, la Levada do Furado. Deuxième levada du circuit, différente de la précédente celle-ci offre de nombreux tunnels. Elle a un côté plus sauvage que la Levada des mimosas.
Nous pique-niquons sous la levada, au pied d’un ruisseau. Un peu de fraîcheur, presque trop d’ailleurs.
A Ribeiro-Frio, nous faisons un petit détour pour aller aux Balcoes, qui nous offre un superbe panorama sur les sommets. Les nuages bas, nous empêche de contempler la cime des montagnes.
Peu après, nous jouons les touristes moyens en donnant à manger aux Bisbis, un oiseau endémique de Madère. Mais comme beaucoup de touristes sont passés avant nous aujourd’hui, ils ne doivent pas avoir très faim, et ont du mal à venir manger dans la main.
De retour à l’hôtel, nous passons un peu de temps à se promener en ville, nous en profitons pour photographier les nombreuses fleurs : oiseau du paradis, agapanthe, etc. puisque la saison est trop avancée pour les hortensias.
Après les levada, c'est une étape montagne. Nous partons de Pico de Ariero (1818m) pour suivre la ligne de crête. Le chemin nous offre de nombreux points de vue sur l'île.
Nous passons au travers un tunnel sous le Pico do Gato.
Au Pico Ruivo, nous nous délestons de nos sacs le temps de faire l'aller-retour jusqu'au sommet, sans oublier l'inévitable photo au sommet.
Notre hôtel à Santana est composé d'une série de bungalows, deux personnes dorment par pavillon. Ayant un peu de temps avant le dîner, certains d'entre nous en profite pour suivre le chemin qui court le long d'une levada. Cela fait du bien de marcher calmement sans sac à dos, de pouvoir flâner.
Seconde étape de montagne, certes moins aérienne que le veille. Mais qui offre malgré tout de beaux panoramas.
Parfois, nous passons dans une forêt qui l'espace d'un moment, donne un aspect féerique au chemin.
Nous pique-nous à l'ombre, et au calme, un autre groupe conduit par une collègue de Pascal a eu l'idée de faire sa pause au même endroit. Nous partageons nos repas, et nos impressions sur le séjour.
Au col d'Encumeada, nous retrouvons la route qui nous mène à notre hôtel. Le temps libre est consacré à la lecture ou au jeu de barricades. Gülsemin pour sa deuxième partie affronte le grand maître Pascal, résultat, il perd en 10 minutes. Il a décidé temporairement d'arrêter de jouer, bien qu'il invoque la chance du débutant pour expliquer sa défaite.
Encore une étape de montagnes, moins escarpée que les précédentes.
Au début de l’étape, les collines en terrasse ont souvent des petites étables, palheiros pouvant contenir une vache ou deux.
Ensuite, nous logeons une falaise qui nous amène au pied du Pico Grande (1600 m), un des sommets de l’île. Nous laissons nos sacs et entamons l’ascension, en fait, nous suivons le chemin qui nous amène sans difficulté au sommet. Une photo de groupe, une photo du bipède élégant, enfin un peu moins cette fois-là, et nous redescendons pour pique-niquer.
Nous passons nos dernières heures à Madère, à visiter Funchal, le jardin botanique le long du port, puis nous flânons dans les rues. Nous avons la chance d’assister à un concert.
Nous nous rendons au marché aux fleurs, malheureusement, il est fermé. Un fleuriste apercevant notre détresse nous fait entrer et nous offre quelques fleurs.
Bises et échange d’adresse au moment du départ. Rien à signaler pour le retour.