15 jours de découverte en minibus et à pied en novembre 2006
Article publié en décembre 2006
15 jours de découverte en minibus et à pied en novembre 2006
Article publié en décembre 2006
Roissy, terminal 1, après l'enregistrement, je me retrouve dans la salle d'embarquement. Mais à cause du brouillard, léger, l'avion n'est pas là, il serait à Bruxelles, où les conditions météo sont meilleures.
Déambulant dans le hall, j'essaye de trouver mes compagnons de voyage, parmi les galériens qui attendent leur avion. Je ne trouve personne, ce n'est pas grave, dans quelques heures à Amman, je ferai connaissance avec le groupe.
17h15, l'avion qui m'amènera en Jordanie vient d'arriver avec seulement 5 heures de retard.
Arrivée tardive à Amman, Je retrouve le groupe et les accompagnateurs Fanny et Raphaël. Le temps d'aller chercher mon roman, oublié dans l'avion, nous embarquons dans les minibus, direction l'hôtel, situé à proximité de la grande mosquée et en face d'une église catholique.
Au cours du petit déjeuner, Fanny et Raphaël nous propose, vu la taille du groupe, de garder le groupe au complet avec les deux accompagnateurs au lieu de séparer le groupe en deux. Proposition acceptée.
Départ pour Jerash, une ville romaine. Nous pénétrons par la ville par la porte d'Hadrien, située en bordure de la ville. Cette porte richement et finement décorée est en fait un arc de triomphe érigé par Hadrien en 129. Juste à côté se trouve l'hippodrome, le plus petit du monde romain, du fait de sa taille, il n'a jamais dû être utilisé. Un centurion se promène en direction de l'hippodrome, rêve ou réalité ?
La porte Sud marque l'entrée du site, elle donne l'accès au forum, de forme ovale, le seul connu. Il est entouré par des colonnes, qui ont résistées aux multiples tremblements de terre fréquents dans la région. La marché, octogonale, possède une fontaine en son centre. La rue principale, orientée nord-sud, qui traverse la ville est le Cardo Maximus. Les dalles laissent apercevoir les traces des chars.
Le théâtre Sud, le plus ancien de la ville, est aussi le plus grand, il pouvait contenir 3000 personnes. Au centre, une sensation étrange, lorsqu'on parle, on s'attend avec un léger écho. Sur le site, il est possible d'apercevoir de nombreuses églises, dont celle de Saint-Cosme et Saint-Damien, dont subsiste une magnifique mosaïque. Nous finissons la visite par le temple d'Artémis, dont il ne reste qu'une petite partie, le temple démarre du Cardo Maximus par un escalier magistral qui mène au sommet de la colline au temple proprement dit.
Nous nous dirigeons ensuite vers le site d'Ajlun. Ce château fût construit sous Salah Ad-Din, pour défendre le pays, des croisés. Ce château aux murs épais est un havre de fraîcheur.
Sur le chemin de notre bivouac, un magnifique coucher de soleil. Les tentes sont installées au milieu d'une plantation d'olivier. Des enfants du village voisin viennent voir ces touristes qui vont dormir dehors.
Au petit matin, nous nous apercevons de la beauté des oliviers centenaires qui nous entourent. Sur le bord du chemin, pousse un pistachier, un arbuste. Nous partons nous baigner dans la mer Morte. Surprenant, il est quasiment possible de s'asseoir, mais malheureusement, impossible de nager la brasse ou le crawl. Attention aux projections d'eau dans les yeux ou sur les lèvres, le sel brûle, rendant la vie impossible toute vie dans la mer Morte, les poissons du Jourdain qui se perdent dans ces eaux salées, ont une espérance de vie très réduite. Cette mer a une salinité huit fois supérieure à la normale. Il existe un projet pour remplir la mer Morte à partir des eaux de la mer Rouge grâce à un canal, pour l'instant seul l'énorme coût du projet freine le projet.
Après la douche obligatoire, nous partons en direction du mont Nébo, lieu où serait enterré Moïse sans atteindre la terre promise. L'église au sommet possède de magnifiques mosaïques dans un bel état de conservation.
A Madaba, visite obligatoire à l'église orthodoxe Saint-Georges pour admirer la carte de Palestine, une magnifique mosaïque. Le nom des lieux est en grec, nous cherchons des lieux connus, assez facilement, nous trouvons la trace de Jérusalem.
Encore une fois, un magnifique coucher de soleil. Mais la nuit est fraîche, le dîner est vite expédié. Vive le bivouac.
Après le petit déjeuner, nous partons à pied en direction de la forteresse de Machéronte (Mukawir en arabe). Il s'agit du palais de Pilate, l'histoire a retenu que c'est dans ce lieu que Salomé à demander la tête de Saint-Jean-Baptiste. Aujourd'hui seules les chèvres habitent le lieu.
La randonnée autour du site nous permet de profiter du panorama sur la mer Morte. Sous le soleil, nous apercevons le dôme doré de la mosquée de Jérusalem. Sur le sommet d'une colline, nous trouvons de nombreux fossiles de coquillages.
Après un bout de chemin en compagnie d'un troupeau de moutons, nous partons en direction d'Umm Al-Rasas, bâtie sur un camp romain fortifié, il est encore possible d'apercevoir les restes du mur d'enceinte. La ville a connu son expansion à l'époque chrétienne, car elle faisait partie des villes qui servait de refuge pour les personnes ayant commis un homicide involontaire. Les maisons construites en pierre possèdent plusieurs étages. Malheureusement, les nombreux tremblements de terre ont détruit la ville.
De l'époque romaine, il reste l'église Saint-Stéphane admirable par ses magnifiques mosaïques partiellement effacées par les iconoclastes, qui ont mélangé les fragments des représentations des personnages et de certains animaux.
Sur la route vers Kerak, nous avons encore droit à un magnifique coucher de soleil, où les nuages se mettent à flamboyer.
Matinée libre pour visiter le château et la ville de Kerak. Cette ville fût la capitale des croisées qui construisirent une forteresse. Renaud de Châtillon, un prince cruel, se servit du château pour mener des raids contre les caravanes. Salah Ad-Din fit, deux fois, sans succès le siège du château. Il finit par tuer Renaud de Châtillon lors d'une bataille, en 1187. Etiennette de Milly, son épouse, continua l’œuvre de son mari. Elle perdit le château lors d'un siège de Salah Ad-Din, qui remania le château.
Ce château est bien conservé, de nombreuses galeries et salles sont encore en état, telle que la grande galerie souterraine, longue de 80 mètres, ainsi que de nombreuses chambres des soldats.
Après la visite du château, je pars faire le tour de la ville, enserrée dans les murailles, sur une place il est possible d'apercevoir une statue du héros local : Salah Ad-Din.
En partant, nous faisons une petite pause, pour voir la muraille du château.
Nous partons pique-niquer aux abords du site de Khirbat Ad-Dary, une ville fondée par les nabatéens. Dans cette ville, le temple est le monument le mieux conservé. Le travail de fouille de la cité est toujours en cours.
Encore une fois, les nuages s'enflamment sous l'effet du coucher du soleil.
Nous passons la nuit à Dana, ancien village abandonné, et maintenant habité. Après le repas, nous avons droit une soirée musicale avec Raphaël au djembé.
Nous partons en randonnée dans la réserve de Dana, découvrant ainsi la faune et la flore de la région au milieu des canyons et des collines de grés. Très jolie balade dans un magnifique paysage. Le début de la marche consiste à descendre en longeant la falaise, nous offrant par endroit un panorama sur la réserve. Dans le bas, nous passons d'un canyon à l'autre, ceux-ci plus fréquemment arrosé sont couvert de végétation. A la fin de la randonnée, nous remontons un peu sur la montagne, sur un rocher, un lézard se dore la pilule - enfin presque, il chasse. De bleu, il change de couleur en nous apercevant, il passe à une couleur brune qui le camoufle dans les rochers.
La fin de la journée est consacrée à la visite du château de Shobak. Précédemment appelé le Krach de Montréal, il fut fondé par les croisés. Encore une fois, Salah Ad-Din en fît le siège, qui dura un an et demi avant de prendre le château. Le château possède un puits creusé dans le roc, accessible par un grand escalier taillé dans la colline, permettant de profiter de l'eau. Salah Ad-Din remania le château. Actuellement, l'intérieur du château est plutôt en mauvais état, seules les murailles sont remarquablement conservées, ainsi que les restes de l'église, du tribunal et quelques galeries.
Ce soir, nous dormons à Pétra. Enfin, lorsque j'aurais une chambre, car les jordaniens préféreraient que tout le groupe dorme dans la même chambre. Après négociations, je me retrouve dans une ancienne aile de l'hôtel, avec vue sur le site de Pétra. La chambre est correcte, et au calme, car je suis le seul locataire à l'étage.
Point culminant du voyage, la visite du site de Pétra. Devant la magnificence du site, je ne suis pas arrivé à sélectionner un nombre raisonnable de photos à exposer sur le site.
Nous partons en bus pour Little Petra qui servait de caravansérail pour éviter les troupeaux dans Pétra. Cette petite ville, nous permet de découvrir l'architecture nabatéenne : les tricliniums, restaurants, les temples, les tombeaux, les citernes d'eau et les rigoles qui amènent l'eau dans ces citernes, ainsi que des bétyles : représentation des dieux. Les intérieurs des tricliniums et des tombeaux sont peints de motifs géométriques ou champêtres.
A pied, nous partons pour Pétra, sur le trajet, nous passons par le village de Al-Beydha, reconstitution du village néolithique implanté sur le lieu.
Nous découvrons Pétra, par un des plus tombeaux : le monastère, Al-Deir, aux dimensions impressionnantes 45 mètres de large pour autant de haut, l'urne au sommet du temple mesure 9 mètres de haut. Ce temple est taillé dans une montagne de grès. J'en ai presque le souffle coupé devant le travail accompli et devant la finesse des finitions de la façade. Après un petit rafraîchissement au bar en face du monument, nous entamons la descente vers le cœur de la ville.
Au détour d'un virage, nous apercevons les tombes royales, un ensemble de grands tombeaux creusés dans la falaise. Nous profitons de la descente pour explorer les canyons adjacents, dans l'un d'entre eux, nous voyons un magnifique bétyle sculpté, ainsi que des traces d'écriture nabatéenne.
En bas de la descente, nous voyons le Qasr Al-Bint, le seul temple de la ville, qui n'est pas creusé dans la roche, mais construit en briques. Nous passons à l'arrière du bâtiment pour monter découvrir le jardin, un petit canyon autour duquel s'organise le tombeau du soldat romain et le tombeau du gardien de la fontaine. Nous pouvons apercevoir le grand bassin qui recueille les eaux de pluie grâce aux nombreuses canalisations qui courent le long des parois de la falaise.
Nous descendons vers la ville basse, à côté du théâtre. Celui-ci pouvait contenir jusqu'à 7000 personnes. Le théâtre a été agrandi par les romains qui ont partagé la ville avec les nabatéens.
Nous quittons la ville par le Siq, au détour d'un virage, nous découvrons le Trésor, Al-Khazneh, le monument emblématique de Pétra. Une fois encore, j'ai le souffle coupé devant ce monument, magnifiquement est finement sculptée. Le jour tombant, nous devons partir pour remonter tout le Siq. Al-Khazneh disparaît petit à petit entre les parois du canyon.
Cette première journée à Pétra me laisse un souvenir inoubliable, vivement la deuxième journée.
Deuxième journée consacrée à la découverte de Pétra, après le parking, nous pouvons découvrir en pleine lumière les tombeaux des djinns. Arrivée au canal, qui servait à détourner les eaux de pluie de la ville, nous en suivons le cours. Après être passé par le tunnel, glissé ou escaladé sur les cailloux qui encombrent le passage, faufilé dans l'étroitesse du canal, nous arrivons à la fin du canal, signalé par un grand nombre de bétyles sculptés dans la roche. Puis nous montons sur la colline pour découvrir la ville depuis les hauteurs, au bout du chemin, il est possible d'apercevoir Al-Khazneh depuis le sommet du canyon. Toujours aussi magnifique. Puis nous descendons entre les tombes royales, pour pouvoir les visiter. La tombe à l'urne fut agrandie par une série de voûte lors de sa transformation en église.
Nous montons sur la colline en face, pour aller découvrir le haut-lieu du sacrifice et un magnifique point de vue sur l'ensemble de la ville.
De là nous contournons la montagne, régulièrement nous apercevons des tombes, certaines sont habitées par les bergers qui vivent sur le site de Pétra.
La fin de la visite nous ramène vers les tombeaux des djinns à l'entrée du site.
Encore une fois, une magnifique journée dans un site magnifique.
Ce matin, demi-journée libre dans Pétra, afin de parfaire les photos. Pour la première, je rentre sur le site de Pétra, en passant par le Siq. Ce qui me permet de photographier certains bétyles. Pour la première fois, je découvre Al-Khazneh de face et en arrivant par al-Siq. Toujours aussi beau. En s'approchant, il est possible d'apercevoir l'escalier de la crypte, récemment découverte.
La lumière matinale illumine les petites tombes à l'entrée de la ville. Pour une fois, les tombes royales sont partiellement à l'ombre, donnant une luminosité particulière à cette série de tombes.
Je continue la visite par le Cardo Maximus bordé de colonnes éléphantesques. Je fais un détour par le grand temple qui laisse apparaître des restes de parement décorés. Je passe par la porte de Temenos finement sculptée, chaque motif est différent.
Après la visite du musée, je prends le chemin de l'église byzantine, dont le sol en mosaïque représente des motifs humains et animals. Fin de la visite par le théâtre, et retour par le Siq, encore un arrêt devant le magnifique Al-Khazneh, maintenant, la place devant est pleine de touristes français, probablement un bateau de croisière qui vient d'accoster, vu le nombre de touriste. Dernières photos du Trésor qui disparaît dans le canyon. Une petite photo d'un rayon de soleil à travers les parois du canyon.
Départ pour le Wadi-Rum, pour quelques jours de randonnée. Nous stoppons les minibus, au village de Rum qui marque l'entrée du désert. Après avoir transbordé les bagages dans les 4x4, nous embarquons à l'arrière des pick-up. Après quelques kilomètres, nous descendons pour nous rendre à pied au bivouac accompagné par deux bédouins. Nous plantons les tentes, car après le coucher de soleil, le froid arrive vite. Malgré tout, certains décident de dormir à la belle étoile. Nous assistons à un magnifique coucher de soleil. Décidément, la Jordanie est le pays des couchers de soleil.
Après le petit-déjeuner, nous nous dirigeons vers un rocher couvert de gravures rupestres. Certaines sont anciennes, d'autres, malheureusement sont plus récentes. Certaines personnes n'ont pu s'empêcher de laisser leurs traces.
Le sol est couvert de salicorne, dont les fleurs vont du rouge bordeaux au rose très pale.
Les couleurs du désert sont des dégradés de rouge et de jaune, en fonction de la couleur des rochers de grès avoisinants. Certaines montagnes ont des formes étranges, sculptées par les éléments. Au détour d'un rocher, surprise, nous nous croyions à un retour à Pétra, nous apercevons un rocher en forme d'urne.
Nous déambulons entre les rochers, les montagnes, pour passer d'une zone à l'autre, finalement, nous débouchons sur une grande vallée. L'autre rive est constituée d'une chaîne de montagnes. Nous sommes au fin fond du désert, les seules traces que nous apercevons sont celles de notre 4x4.
Encore une fois, nous avons droit un beau coucher de soleil, les nuages se teintent d'un dégradé de rouge.
Après le repas, nos bédouins accompagnateurs nous offrent une soirée musicale autour du feu.
Ce matin, nous longeons la vallée qui marque la frontière avec l'Arabie Saoudite. Raphaël nous raconte comment l'Arabie Saoudite a échangé des kilomètres carrés de désert au sous-sol potentiellement riche et une grosse somme d'argent contre 25 kilomètres de cote sur la mer Rouge. En baissant les yeux, nous apercevons des cocons d'insecte, ces cocons sont construits avec des brindilles assemblées en carrée.
Nous apercevons, un peu plus loin, des traces de serpent.
Pour une fois, ce sont les rochers qui nous entourent qui s'illuminent sous l'effet du soleil couchant.
Comme les jours précédents, après avoir monté les tentes, nous dînons autour du feu.
Ce matin, une surprise nous attend. Le ciel est nuageux et l'orage gronde au loin, c'est toujours surprenant de voir des gros nuages gris dans un paysage désertique. Petit à petit, le ciel se dégage, et le gris laisse la place au bleu.
En fin de matinée, nous nous dirigeons vers la grande arche. Premier retour à la civilisation, premières personnes que nous rencontrons depuis deux jours. Nous escaladons l'arche pour passer au-dessus du vide, sensation garantie.
Après le pique-nique, nos accompagnateurs profitent de la sieste pour escalader la falaise. Car depuis quelques années, le Wadi-Rum deviens un spot d'escalade, nos accompagnateurs s'entraînent.
En fin d'après-midi, nous nous dirigeons vers une deuxième arche, bien plus petite que celle de la matinée. Les bédouins nous préparent un repas traditionnel à base de moutons, de pommes de terre, de riz et d'oignons. Nous mangeons le plat avec les doigts, tel que le veut la tradition. C'est notre dernière nuit dans le désert. Demain, nous dormirons à Aqaba.
Ce matin, dernière matinée dans le désert, nous nous rapprochons du village de Rum. Mais avant cela, nous allons grimper sur la plus grande dune du Wadi-Rum, 90 mètres de haut. L'ascension est assez longue, chaque pas que nous faisons s'enfonce dans le sable. Au bout de 20 minutes, nous faisons une pause au sommet, pour reprendre quelques forces 😊 et surtout s'hydrater car l'ascension s'est déroulée sous un soleil de plomb. La descente se fera en courant, une petite minute de sprint. Raphaël descendu dans les premiers signale une zone à éviter. Un pied dessus et je glisse, il s'agit d'une zone de sable dur recouverte d'une pellicule de sable extrêmement glissant.
Après le pique-nique, nous retournons vers la civilisation, nous apercevons au loin des multiples 4x4 amenant des touristes dans le désert. Nous rejoignons le village de Rum. Après avoir embarqué dans le minibus, nous faisons une petite pause aux Piliers de la Sagesse décrit par Lawrence d'Arabie, qui a vécu dans la région.
Le bus roule au pas, Fanny et Raphaël comprennent que le chauffeur rencontre un souci. Après quelques kilomètres, le chauffeur gare le bus sur le bas-côté, descend, traverse la route, et échange sa place avec le chauffeur d'un bus garé de l'autre côté de la route. Après explications, nous apprenons que notre ancien chauffeur n'a pas de permis, il roulait doucement pour éviter des contrôles de police.
Nous arrivons de nuit à Aqaba, beau contraste avec les jours précédents : du bruit, la foule, les voitures.
Petit tour en ville, les marchés malgré l'heure tardive sont toujours très actifs. Nous profitons de ce tour de ville pour faire quelques achats : gâteaux secs.
Aujourd'hui au programme : croisière sur la mer Rouge à bord d'un bateau à fond transparent et exploration des fonds marins. Le fond transparent permet d'apercevoir des coraux multicolores. Après une bonne heure de navigation, où nous longeons le port de marchandise d'Aqaba, nous nous arrêtons sur une plage. Pendant que les marins préparent notre repas, nous nous baignons avec masque et tuba au milieu des coraux et des poissons colorés. Le vent du Nord qui souffle, rend la sortie de l'eau difficile, sauf à courir vers sa serviette et ses vêtements.
Après le pique-nique à base de poisson, au bord de l'eau, nous partons en bateau vers le Jardin Japonais, une zone de coraux. Après avoir enfilé le masque, je plonge du bateau. Quel spectacle magnifique, des groupes de poissons multicolores nagent tout autour. Je ne sais pas où donner de la tête, je manque boire la tasse en oubliant de laisser le haut du tuba hors de l'eau. C'est la première fois que je peux profiter du spectacle offert par les fonds marins, c'est une expérience à recommencer.
Après de longues minutes, je remonte à bord. Puis nous repartons vers Aqaba, les yeux pleins d'image. Le retour est plutôt long, à cause du vent, les vagues grossissent, nous devons nous abriter derrière les gros cargos amarrés. Le vent baisse au fur et à mesure que le soleil se couche.
La nuit sera courte car nous devons rejoindre Amman pour notre vol de retour.
De très bonne heure, nous embarquons dans les minibus direction Amman. Les premières heures du voyage de nuit et dans le brouillard sont longues, malgré la somnolence. 6h00, nous arrivons à l'aéroport d'Amman, à peine éveillé. Lors de l'enregistrement, nous découvrons un bagage supplémentaire sans propriétaire, en fait, il s'agit du sac de Raphaël, déchargé par erreur. Nous avons laissé Fanny et Raphaël à Aqaba, où ils décident de prendre quelques jours de congés, après un groupe épuisant comme le nôtre, c'est mérité 😊
Rien à signaler lors du retour, nous sommes à l'heure à Roissy, les bagages sont là. Un coup de RER pour rentrer à la maison. L'après-midi est consacré aux lessives, aux rangements.
En conclusion, la Jordanie est un pays très riche culturellement où se côtoie pacifiquement les trois grandes religions monothéistes.