Pourquoi une petite page sur les Saint Etienne et Saint Stéphane à travers les siècles? Juste parce que mon prénom est Stéphane. C'est tout et c'est aussi simple.
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Saint Étienne de Bourg ( ? - Meyriat,
1116)
Chanoine de Saint Ruf de Valence, il fut un des six premiers compagnons de
Saint Bruno dans la fondation de la Grande Chartreuse. Il est nommé, après
trente-trois années en Dauphiné, prieur d'un nouveau monastère dans le diocèse
de Belley, en 1116, il fonda la chartreuse de Meyriat, où il mourut.
Saint Étienne, fondateur du monastère de
Chénolakkos ( 8ième siècle )
Venu des confins orientaux de l'empire byzantin pour être initié à la vie
ascétique, nous le trouvons successivement en Palestine à la laure de Saint
Sabas, puis à Constantinople auprès du patriarche Saint Germain et enfin en
Bithynie où il fonde le monastère de Chénolakkos d'où il accomplit son dernier
voyage vers le ciel.
Saint Étienne Bellesini, ( ? - 1840
)
Originaire de Trente, il entra chez les religieux Augustins de Bologne qui
l'envoyèrent faire ses études à Rome. A cause des troubles de la Révolution
française, il rentra dans son pays, devenant civil puisque les congrégations
étaient dissoutes et il fut même nommé inspecteur gouvernemental pour les
écoles. A la première occasion, il reprit la vie religieuse et reçut la charge
de maître des novices de son Ordre. Il mourut en soignant les victimes du
choléra de 1840. Il a été béatifié en 1904.
Saint Étienne de Muret, fondateur de l'ordre
de Grandmont (Thiers, vers 1048 - Muret, 1124).
Auvergnat, fils du Seigneur de Thiers. A l'âge de 12 ans, il accompagna
son père en pèlerinage au tombeau de Saint Nicolas de Bari.
Pendant ce voyage, il tomba malade à Bénévent, où
il du rester et où il fut élevé par l'archevêque
de Milan. De retour en France, il fonda à Muret une congrégation
de bénédictins ermites (les grandmontains), d'après l'exemple
qu'il avait vu en Calabre. Bien que gouvernant sa fondation pendant quarante-six
ans, lui-même semble ne jamais avoir été moine. Après
sa mort, la grande communauté se déplaça à Grandmont,
d'où le nom de cette congrégation bénédictine
qui connut maintes tensions internes jusqu'à sa suppression avant la
Révolution. Étienne fut canonisé en 1189, à la
demande du roi Henri II d'Angleterre.
Saint Étienne de Lyon ( ? - Lyon,
512 )
Dignitaire de la cour de l'empereur Maurice, il se retira pour fonder un asile
de vieillards et une hôtellerie pour les étrangers, dans le quartier de la
Corne d'Or, au coeur de la capitale Constantinople. Il y pratiqua une intense
et joyeuse charité.
Saint Étienne l'hospitalier ( ? -
614 )
23e archevêque de Lyon, vers 500
Evêque de Lyon qui lutta contre les hérétiques ariens, en particulier lors
d'une conférence en présence du roi de Bourgogne, Gondebaud.
Saint Étienne d'Aubazine, fondateur du monastère
de Bonnaigue (Limousin, fin du XIe siècle - Bonnaigue, 1159)
Il proposa à ses disciples de vivre en commun l'idéal du désert. Il établit,
par la suite, ses communautés sous la dépendance de Cîteaux qui, à la même
époque, garantissait ce genre d'observance.
Fêté 18 mars et le 11 mars chez les Cisterciens
Saint Étienne de Triglia ( ? - 9ième
siècle)
Higoumène en Bithynie, il fut condamné à l'exil par l'empereur au temps de
la persécution iconoclaste qui voulait supprimer le culte des Saintes Images.
Saint Étienne 9ième, pape ( ? - 1058)
Pape. Moine du Mont-Cassin, il en sera l'abbé avant de devenir pape. Son pontificat
fut très bref, huit mois, mais il fut très vigoureux dans sa lutte contre
les abus qui entouraient la cour romaine.
Saint Étienne Harding, moine ( Angleterre,
vers 1065 - Citeaux, 28-03-1134 )
Il avait voyagé en France et en Italie et il regagnait son pays quand,
passant par la Bourgogne, il rencontra sur sa route l'abbaye de Molesmes (
Cote d'or ) il y entra et s'y fit moine. En 1098, il quitta Molesmes avec
les futurs Saints Robert et Albéric et une vingtaine d'autres pour
aller fonder à 100km de là un monastère plus austère.
Ainsi naquit Cîteaux dont Étienne devint abbé à
la mort d'Albéric ( 1109 ). Il venait d'entrer en charge et Cîteaux
menaçait ruine lorsque y arrivèrent Saint Bernard et ses 30
compagnons ( 1112 ). L'abbaye reprit aussitôt vie et la réforme
cistercienne ne tarda pas à se répandre dans l'Europe entière.
" C'était, écrit un de ses moines, un bel homme, toujours
abordable et de bonne humeur et que tous aimaient. "
Saint Étienne de Perm, évêque
( ? - 1396 )
Confesseur et évêque. Il était le fils d'un clerc d'Oustioug en Russie. Très
jeune, entra au monastère de Rostov-le-Vieux où il apprit le grec et se perfectionna
dans la connaissance des Saintes Ecritures. Nous connaissons sa vie par l'historien
de Saint Serge de Radonège. Devenu prêtre, il partit évangéliser les tribus
païennes qui vivaient sur les pentes occidentales de l'Oural, apprenant leur
langue, la transcrivant avec un alphabet et traduisant les Livres Saints à
leur intention. Il connut bien des difficultés pour illuminer ces populations
de la Grâce de l'Evangile, mais il les supporta avec patience. Devant le succès
de cet effort missionnaire, le métropolite de Moscou lui conféra l'épiscopat.
Il fut un évêque attentif à son peuple et, lors d'une famine, ce fut lui qui
fit venir le blé de Vologda pour organiser des distributions gratuites à la
population.
Saint Étienne de Kiev ( ? - 1094
)
Il vivait dans la plus grande humilité au milieu de ses frères du monastère
des Grottes de Kiev. Mais des querelles intestines minèrent la communauté,
et Saint Etienne dû partir en fondant un autre monastère. Son renom parvint
jusqu'en Volhynie, ce pourquoi, à la mort de l'évêque de Vladimir, il fut
appelé à lui succéder. Ses fidèles l'aimaient et le respectaient.
Saint Étienne Grelewski ( ? - 1941
)
Prêtre polonais du diocèse de Radom, il devint préfet des lycées de la ville
en 1921 et son zèle apostolique attire sur lui l'attention de l'occupant nazi.
Arrêté en même temps que Casimir, son frère prêtre, ils seront tous deux déportés
à Dachau et il y meurt à la suite des mauvais traitements subis dans ce camp
de concentration où son frère sera lui aussi exécuté en 1942, par pendaison.
Saint Étienne, patriarche de Constantinople
( ? - 893 )
Patriarche de Constantinople qui assuma sa tâche avec un grand esprit évangélique,
pasteur vigilant, gardien de la foi orthodoxe et providence des pauvres à
l'époque de la déposition du Saint patriarche Photios.
Saint Étienne ( ? - 1697 )
Il naquit dans le Monténégro. Sa famille était pauvre mais vivait intensément
la foi. Devenu moine et prêtre, il fut élevé à la charge d'higoumène au monastère
de Moratcha. Les pillages des Turcs rendant la situation supportable, les
moines partirent et Saint Etienne se réfugia dans la montagne au milieu des
bergers, puis il se vit offrir une propriété par la famille des Pipéri où
il y reconstitua le monastère au fur et à mesure du retour des moines.
Saint Étienne de Komel ( ? - 1542
)
Ses parents étaient des notables de Vologda en Russie. Il préféra la solitude
de la prière sur les rives du lac Komel, fondant par la suite un monastère
avec la bénédiction du métropolite de Moscou.
Saint Étienne le Sabaïte ( ? - 794
)
Originaire d'Ascalon en Palestine, il était le neveu de saint Jean Damascène.
Orphelin de père et de mère, il fut recueilli par les moines de laure de Saint
Sabas. Devenu moine à son tour, il quittera Saint Sabas pour devenir higoumène
d'un autre monastère. Puis il se retira non loin du monastère, dans la solitude
pour y vivre en reclus, afin que rien ne trouble sa contemplation.
Saint Étienne de Makhrichtchi ( ? -
1406 )
Né à Kiev où il entra dans la vie monastique, il quittera son pays en raison
de l'occupation lituanienne. Parvenu à Moscou, le prince Jean II le Bon lui
conseille de s'installer à Makhrichtchi, non loin de la Trinité Saint Serge.
C'est là qu'il vivra d'abord dans la solitude, puis il sera le fondateur d'un
monastère qui portera également le nom de la Trinité où Saint Serge vient
souvent le visiter. Ami de la paix, Etienne préféra se retirer à Vologda en
raison de la malveillance du voisinage, mais le prince Dimitri Donskoï le
rappelle et Saint Etienne s'endort en paix de retour à son monastère de la
Trinité.
Saint Étienne de Serbie, prince serbe (
? - 1427 )
Sa mère Militsa assuma la régence du royaume de Serbie, après la désastreuse
bataille de Kosovo, jusqu'à ce que son fils saint Etienne eût l'âge de régner.
Il dépensa toutes ses forces pour protéger le christianisme dans les Balkans
alors que la poussée turque se faisait irrésistible. Il fut le fondateur des
monastères de Kalenic et de Manasija.
Saint Étienne 1er, pape ( 254 - 257
)
Romain d'origine, Saint Étienne 1er gouverna l'église, sous
les empereurs Valérien et Gallien. Son pontificat dura trois années,
mais il fut fertile en difficultés. Il avait envisagé de rétablir dans leurs
fonctions des évêques de Lusitanie (Espagne Portugal) qui avaient obtenu des
certificats de sacrifices pour échapper au martyre. Saint Cyprien de Carthage
s'élève contre lui. Dans le même temps, il eut à combattre le schisme de Novatien
en Gaule. Enfin, il retrouva l'opposition de Saint Cyprien quand Saint Étienne
décida que les baptêmes conférés par des hérétiques étaient des baptêmes valides.
En fait cela montre que l'Eglise était soucieuse de la primauté de l'évêque
de Rome, mais aussi que certains grands évêques craignaient que des hérétiques
ou des schismatiques l'utilisent contre eux en la circonvenant. En l'an 257,
tandis qu'il achevait la sainte messe, les persécuteurs survinrent
et le décapitèrent sur son siège.
Saint Étienne, roi de Hongrie ( Esztergom,
vers 972 - Buda, 15-08-1038 )
Il est le fondateur d'un royaume chrétien qui dura 9 siècles
( 1000-1918 ). Il avait été baptisé en même temps
que son père, le duc Géza, vers l'age de 10 ans. Il épousa
Gisèle, sur de Saint Henri II, empereur d'Allemagne; en 997,
il recueillit en héritage le duché paternel; 3 ans plus tard,
il fut couronné roi de Hongrie avec l'approbation et la bénédiction
du pape Sylvestre II. Ses 40 années de règne furent consacrées
à organiser et christianiser le nouveau royaume. Il fonda 8 évêchés
et de nombreux monastères qui se remplirent de moines et de missionnaires
venus de Bavière et de Bohème ; il fit édifier partout
des églises.
A sa mort, Étienne laissa le souvenir d'un grand roi, et d'un homme
irréprochable d'une immense bonté. Il avait eu la douleur de
perdre dans un accident de chasse sont fils Émeric qu'il avait si bien
préparé à lui succéder.
Ils furent canonisés ensemble en 1083.
Saint Étienne de Châtillon, évêque
de Die ( 1208)
Evêque de l'ancien siège épiscopal de Die en Dauphiné. A vingt-six ans, ce
fils de noble famille, entré à la Chartreuse de Portes dans le Bugey, en fut
quelques années plus tard le prieur et sa renommé le fit élire évêque de Die,
malgré son refus. Il parcourait sans cesse son diocèse pour réformer les moeurs
de ses fidèles qui parfois étaient fort débauchés. Il leur donna l'exemple
par l'austérité de sa vie et chercha à les ramener à une meilleure pratique
de l'Evangile par la patience, la pauvreté et la prière.
Saint Étienne de Serbie, prince serbe (
? - 1224 )
Couronné premier roi de Serbie par son frère saint Sabas, lui-même premier
archevêque de Serbie, il éleva l'Orthodoxie à un haut niveau dans son peuple
et inspira l'idéal évangélique de son royaume. L'Eglise fait également mémoire
de son fils saint Vladislas, roi de Serbie, et de David son neveu qui fonda
le monastère de Brodarevo en Serbie.
Saint Étienne de Serbie, prince serbe (
? - 1540 )
Originaire du Monténégro, il devint "despote", seigneur, de la région de Srem
alors peuplée de Serbes orthodoxes, zone "tampon" entre les Turcs et la Hongrie
catholique latine. Après la défaite des Hongrois (1526), la prise de Budapest
(1529) et le siège de Vienne par les Turcs, il résista héroïquement contre
les envahisseurs. Ses reliques furent remises à des moines serbes par un janissaire
turc qui avait été chrétien, et, enlevé enfant par les Turcs, était devenu
musulman. Elles furent déposées au monastère de Sisatovats. Sainte Elisabeth,
son épouse, revint en Serbie et s'endormit en paix près de ce monastère. Sisatovats
a été détruit par les oustachis croates durant la Seconde Guerre mondiale.
Les reliques de saint Etienne sont désormais à la cathédrale de Belgrade.
Saint Étienne l'Aveugle ( ? - Trieste,
1476)
Descendant du prince serbe, Saint Lazare le martyr, il fut pris en otage,
par les Turcs, avec son frère Grégoire. Ils furent aveuglés le jour même de
Pâques 1441. Revendus à leur père, ils retrouvèrent la liberté et Etienne
devint à son tour prince serbe. Détrôné par un complot, il fut exilé en Albanie
et y épousa sainte Angeline. Devant la menace des Turcs, il se retira à Trieste
en Italie, restant ferme dans la foi orthodoxe, malgré les pressions des Latins.
Il s'endormit dans la paix du Seigneur.
Saint Étienne le Sabaïte ( ? - 9ième
siècle )
Nommé ainsi parce qu'il vécut en solitaire dans la célèbre laure de saint
Saba en Palestine. On l'appelle aussi le Poète parce qu'il écrivit beaucoup
de poèmes dont un, encore connu, sur la Passion de Notre-Seigneur. Mais, il
connut aussi de très humbles fonctions, y compris celle d'être hôtelier.
Saint Étienne d'Apt, évêque
d'Apt (Agde, 975 - Apt, 1046)
Evêque de l'ancien diocèse d'Apt dont on vante la bonté et la douceur. Tombé
malade au cours d'un pèlerinage en Terre Sainte, il fit voeu, s'il revenait
guéri, de relever les ruines de sa cathédrale que les envahisseurs musulmans
avaient détruite. Il s'acquitta de sa promesse dès son retour. Il fut très
actif durant le huitième concile régional de Narbonne.
Saint Étienne de Lorandhaza ( ? -
1519)
Maître général de l'Ordre des Paulistes hongrois et biographe de Saint Paul
l'Ermite, il vécut une vie religieuse exemplaire. Il mourut au monastère de
Saint Pierre, à Sumeg en Hongrie.
Saint Étienne de Serbie ou de Detchani,
prince serbe ( 1285 - 1331 )
Il eût les yeux crevés par son père, le roi Miloutine de Serbie, qui le croyait
meneur d'une conspiration menée contre lui. Saint Etienne endura avec patience
cette épreuve. Envoyé en exil chez le beau-père de son père
à Constantinople, il fut enfermé au monastère du Pantocrator où sa douceur,
sa patience, ses attentions délicates pour tous, lui attirèrent la bonté des
moines. Saint Nicolas lui apparut en songe et lui rendit la vue. En reconnaissance,
le prince fit construire l'église de Detchani au Kosovo qui est un des chefs
d'œuvre de l'art byzantin et serbe. Saint Etienne fut assassiné sur l'ordre
de son fils le futur tsar Etienne.
Saint Stéphane, moine ( ? - Jérusalem,
14-11-1391 )
Moine franciscain originaire de Cuneo en Piémont, Stéphane subit
le martyre à Jérusalem le 14-11-1391 avec trois de ses confrères.
Saint Étienne de Cuénot, ou de Vinh,
évêque (Beaulieu, 1802 - Annam, 14-11-1861)
Né à Beaulieu, il rejoignit la Société des Missions
Etrangères de Paris et fut envoyé au Viêt-Nam. Nommé
vicaire apostolique de la Cochinchine occidentale en 1833, il fut sacré
évêque à Singapour. Quinze ans plus tard, après
un apostolat très fructueux, il fut une des premières victimes
de la persécution de 1861. Probablement emprisonné, il mourut
le 14 novembre, peu avant la date fixée pour son exécution.
Canonisé par Jean Paul II en 1988
Saint Étienne de Constantinople, dit le
Jeune, moine (Constantinople 715 - idem 765)
Ses parents habitaient Constantinople. Ils n'avaient pas d'enfants et c'est
par une prière instante devant l'icône de la Mère de Dieu de l'église des
Blachernes qu'ils obtinrent ce fils tant attendu. A 16 ans, l'enfant du miracle
se fit ermite au mont Saint Auxence auprès d'un reclus qui parlait aux bêtes.
Avec les années, des disciples lui vinrent et saint Etienne en fut leur higoumène.
A ce moment, l'empereur byzantin décréta l'interdiction du culte des saintes
icônes. Au plus fort de la persécution, les moines serviteurs des saintes
images se rassemblèrent autour de saint Etienne et leur monastère fut un centre
de résistance. Saint Etienne conseilla aux moines de ne pas rechercher la
persécution mais de fuir dans les régions où les images avaient encore droit
de cité. Cette persécution qu'il ne recherchait pas, vint jusqu'à lui. Sommé
de souscrire aux décisions du concile iconoclaste, il refusa, fut arrêté et
lapidé par une foule d'iconoclastes excités.
Saint Étienne de Serbie, prince serbe (
? - 1367 )
Fils du tsar Etienne Douchan et lui-même roi de Serbie, il régna dans les
temps difficiles de la dissolution du Royaume de Serbie sous les violences
des seigneurs révoltés. Doux et bon, il n'usera jamais de la violence pour
imposer son pouvoir.
Saint Étienne Néolampos, ( ? - 912
)
Grande était son ascèse. Il ne mangeait que quelques fois par semaine des
légumes cuits à l'eau et sans sel, logeant dans une fosse sans lumière et
humide comme un tombeau au point qu'il en perdit ses cheveux et ses dents.
Prêtre, il ne célébrait plus la Sainte Liturgie que pour les fêtes du Seigneur.
Après avoir vécu plus de 55 ans dans l'ascèse comme un mort sur la terre,
il rendit en paix son âme à Dieu.
Saint Étienne de Souroj, évêque
de Souroj (? - 787)
Originaire de Cappadoce, il fut consacré évêque de Souroj en Crimée par Saint
Germain de Constantinople. Défenseur des Saintes Images, lors de la persécution
iconoclaste, il fut exilé par deux fois.
Saint Étienne le Confesseur (? -
10ième siècle)
Originaire d'une petite île au large de Cadix, il vint à Rome où le Pape Agapet
lui donna l'habit monastique. Il partit alors à Constantinople et devint familier
de l'empereur Constantin VII. Lors d'un pèlerinage à Jérusalem, le patriarche
lui demanda de rester près de lui, mais devant les tracasseries des occupants
arabes, il voulut partir en Egypte pour ne plus être connu. Arrêté, il fut
affamé et soumis à la torture. Il expira ainsi, donnant sa vie à Dieu.
Saint Étienne dit le couronné ( stephanos
en grec ), le proto-martyr ( ? - Jérusalem entre 31 et 36 )
Son martyr marque les débuts de la rupture entre judaïsme et christianisme
( AC 6.7 ). Ce juif " helléniste " de la diaspora avait-il
été disciple du Sauveur? Il faisait maintenant partie des 7
diacres que les 12 apôtres avaient chargés "de servir aux
tables, afin de pouvoir vaquer eux-mêmes à la prière et
à la prédication". "Rempli du Saint Esprit" Étienne
convertit beaucoup de ses corélégionnaires. D'autres, au contraire,
l'accusèrent de "blasphémer contre le Temple et la Loi"
et le traînèrent devant le sanhédrin. Aux docteurs de
la loi, prêtes et notables qui composaient cette assemblée, Étienne
fit un long discours pour prouver que Jésus était bien le messie
annoncé par les prophètes, et que ce n'était plus au
Temple, mais partout sur la Terre que le Très-Haut voulait être
adoré désormais. On comprend qu'ils aient "grincé
des dents" à entendre dire que celui qu'ils avaient récemment
fait mourir, " à présent à la droite de Dieu ",
était le sauveur de tous les hommes, et que le Temple, la circoncision
et les 101 prescriptions de la loi judaïque ne comptaient plus.
Ils devinrent finalement comme enragés, se jetèrent sur lui,
et le menèrent hors de la ville pour le lapider. Jusqu'au dernier moment
Étienne pria pour ses bourreaux ( AC 7,60 ).
Sa prière fut particulièrement efficace pour Saül, qui
ne lapidait pas, mais qui gardait les vêtements de ceux qui lapidaient;
pour Saül, le futur Paul, qui se convertit peu après et fit triompher
le message universaliste "de salut et de libération" pour
lequel Étienne était mort.
Saint Étienne de Reggio
Martyrisé au Ier siècle, premier évêque de Reggio
de Calabre.
Saint Étienne d'Antioche ( 481)
Saint Étienne de Riéti ( v. 590)
Saint Étienne de Cajazzo (Macerata, 935 - 1023)
Saint Étienne de Pérouse (
1026)
Saint Étienne de Corvey (supposé
1075)
Saint Étienne, diacre et ermite en Limousin
( 1124 )
Saint Étienne del Lupo ( 1191)
Saint Stéphane de Bèze ( 1116)
Moine de l'abbaye de Condat, dont il accrut la renommé.